Certains esprits chagrins prétendent qu’en Angleterre, il pleut sauf les jours de brouillard. Nonsense, comme ils disent là-bas. En tout cas, cette virée londonienne tend à montrer le contraire, tout comme la précédente en juillet dernier.

Nous voilà donc arrivés vendredi soir dans un hôtel un peu loin de tout, au milieu des nouveaux immeubles haut de gamme des docks de Chelsea. Un peu de marche à pied le long de King’s Road avant de trouver à manger, du coup. On choisit un resto un peu au hasard, une sorte de cantine thaï pas mal du tout. Au menu, curry de canard arrosé d’une IPA, slurps.

Samedi, la grosse journée du voyage. Nous voulions visiter la Tour de Londres, dont acte. On s’attendait un peu à une queue démesurée mais il faut croire qu’elle tombe avec les feuilles des arbres ; en tout cas, aucun souci pour prendre les billets et entrer dans l’enceinte. Visite guidée annoncée une dizaine de minutes plus tard ; ça nous va, on attend.

La tour est une résidence royale sous la responsabilité d’une unité de l’armée britannique, qui sert aussi et avant tout de garde rapprochée à la reine. Comme pas mal de choses chez nos amis britanniques, ça doit remonter au moins à Guillaume le Conquérant, minimum. Pas qu’ils soient conservateurs, mais un peu quand même. Du coup, les soldats font aussi office de guide pour les touristes. Si, si, je vous assure, malgré l’uniforme ridicule, ce sont de vrais soldats.

Une petite heure de visite, donc, en suivant un guide passionnant et so british, humour compris. On se dirige ensuite vers les joyaux de la couronne, sous bonne garde (les portes sont impressionnantes) mais malgré tout visibles par tout un chacun. Puis on visite l’armurerie, elle aussi transformée en musée. Elle héberge notamment une collection d’armures ayant appartenu aux rois d’Angleterre, collection qui doit bien dater d’une paire de siècles. Un petit coucou aux corbeaux au passage.

Voilà la journée bien entamée et nous itou. Un café et une pause pipi plus tard (je vous passe le tour de la forteresse en espérant trouver un bus avant de nous rabattre piteusement sur le métro), nous voilà partis vers Oxford Circus. On se pose dans un pub pour le traditionnel fish and chips accompagné de breuvage local, puis c’est séance tourisme et shopping sur Regent Street et Oxford Street.

Nous comptions visiter le Winter Wonderland à Hyde Park dans la soirée. Vu de l’extérieur, ça semble rigolo, mais les files d’attente nous dissuadent assez vite. On a quand même gagné un petit tour du parc, plein de pères noëls qui carburent à la bibine. Passage par Earl’s Court et ses restaurants le temps de manger un hamburger puis retour à l’hôtel et au lit après une journée bien remplie.

Dimanche plutôt reposant en comparaison. On se dirige assez tôt vers le musée Victoria & Albert, où on arrive pour l’ouverture (bon à savoir : il n’ouvre qu’à 10h, pas besoin de se presser pour arriver avant). Un petit tour des arts décos chinois et japonais et des sculptures religieuses asiatiques, quelques bricoles médiévales et Renaissance (y compris un des carnets de Léonard de Vinci), une salle sur l’architecture médiévale, puis une passage rapide par celle qui retrace l’histoire des bijoux, et c’est l’heure de retourner à l’hôtel pour y retrouver le reste du groupe et partir prendre notre train.

Bilan : un week-end bien rempli, même si on n’a pas pu voir tout ce qu’on voulait (je ferais bien un tour à la Photographer’s Gallery). Comme la dernière fois, on se dit qu’il faudra y retourner. Plus qu’à guetter les promos. 😉