Ça faisait longtemps que je n’avais rien écrit ici malgré quelques voyages et autres virées pas désagréables. On va essayer de s’y remettre.

Étretat, samedi après-midi

Il parait qu’il pleut souvent en Normandie. Ça a commencé pendant qu’on choisissait notre resto pour le déjeûner, et ça s’est arrêté pendant le dessert. Pas une goutte sur la tête, donc. Comme quoi, il ne faut pas trop faire confiance à la culture populaire.

Passage par la demi-rue touristique (c’est une petite station balnéaire), puis par la plage, en nous dirigeant vers les célèbres falaises. Si vous passez par là, il peut être pertinent de vous munir d’une armure complête ou autre équipement comparable ; vu la taille des goélands, ils doivent bien bouffer un ou deux touristes de temps en temps. D’ailleurs ils ne sont pas farouches, plutôt du genre à attendre au pied des bancs au cas où quelque chose en tomberait.

Nous voilà donc à monter au sommet des falaises sous le cagnard. Oui, en Normandie. J’en suis même redescendu avec le crâne tout rouge, c’est dire! Quelques dizaines de marches puis un petit sentier caillouteux mais bien entretenu, tout bien calibré pour les touristes, puis en arrivant en haut la récompense : un paysage majestueux, largement digne des habituelles photos. On n’en a vu qu’un côté cette fois-ci, on verra bien si on a l’occasion d’y retourner.

Dieppe, samedi soir et dimanche

Arrivée vers 20h à l’hôtel, en périphérie de Dieppe. Pas qu’on tenait à dormir au fin fond d’une zone commerciale, mais apparemment les hôtels y sont facilement complets. J’ai l’air de râler mais ce n’est pas grand chose en soi, on avait une voiture après tout. Ce qui fait un peu peur, c’est la foule au fast-food voisin ; on se demande un peu si c’est ça la sortie du samedi soir pour les locaux.

Nous voilà donc parti pour le centre-ville. Non, finalement, pour le front de mer. C’est la foule, non pas pour les bars de la plage mais pour une course qui se termine à deux pas de la plage au moment de notre arrivée. Parce que côté night life, pardon, mais ce n’est clairement pas la bonne adresse : un hôtel-resto fermé, deux autres pas très engageants, un vrai resto apparemment pas mal mais qu’on a réussi à contourner sans passer devant et le casino, c’est limité.

On a fini par trouver un restaurant dans une petite rue en retrait du front de mer, sans penser un seul instant à consulter un plan pour se rendre compte que le port de plaisance était à 50m. Enfin, on a bien mangé, même si on en est sortis tard et fatigués. Il faut juste savoir que Dieppe, pour le touriste qui débarque, c’est assez peu engageant, surtout après 20h.

Retour à l’hôtel et gros dodo bien mérité. Levés trop tard pour le petit-déjeûner, nous voilà partis pour un croissant dans un bistrot sur le port. Cette fois-ci on a réussi à le trouver ; on n’est pas bien doués, mais on s’en sort quand même de temps en temps. Une petite balade en bord de mer dans un vent à décorner les goélands ; ça doit être ça la vraie Normandie.

Le projet du jour : la visite du château qui surplombe la ville. Mais d’abord un arrêt par la case resto, pas qu’on soit spécialement des goinfres mais le château est fermé entre midi et deux, ce qui contraint quelque peu nos horaires.

Le château, donc. Un point de vue magnifique sur la ville et les falaises environnantes. À l’intérieur, entre autres, une collection d’ivoires (j’avoue, je ne suis pas un bon client) et pas mal de peintures couleur locale, une grande salle dédiée aux représentations de Dieppe, une autre aux scènes navales. On rattrape la fin d’une visite guidée (journées du patrimoine obligent) dont on regrette un peu d’avoir raté le début.

Retour

Une petite balade dans la rue commerçante, un verre en terrasse, quelques achats et nous voilà repartis vers la station de métro la plus proche. Note pour la prochaine fois : même si la départementale est en ligne droite, on ne va pas plus vite que par l’autoroute.

Au moins, on aura visité. Et on aura réussi à trouver à manger à Gisors un dimanche soir, ce qui n’est apparemment pas à la portée de n’importe qui.