Lundi matin, réveil un peu difficile après un week-end passé à Amsterdam.

Départ de Paris samedi à (trop) tôt du matin. Ça aurait pu se passer beaucoup moins bien ; la première classe du Thalys, c’est confort et petit-déjeûner. Je finis un Bordage (je découvre, c’est, heu, disons pas de la grande littérature) et j’attaque un Pratchett.

Arrivée à la gare centrale d’Amsterdam. Le temps de dégotter l’office du tourisme et de prendre la carte du parfait touriste (celle qui donne accès aux transports et à une palanquée de musées, ainsi que des réductions un peu partout) et nous voilà partis sous le soleil amstellodamois.

Je me relis ; j’ai bien écrit soleil amstellodamois. Étonnant, non ?

On descend le Damrak, son marche de noël et ses odeurs de beignet gras jusqu’à la place du Dam. Une petite escale chez Chimera, ses trolls, ses dragons et son bric-à-brac gothico-new-age, puis on longe les canaux jusqu’au marché aux fleurs.

On arrive finalement au musée Van Gogh. L’expo sur 4 niveaux fait tout juste la bonne taille pour ne pas lasser, surtout qu’elle ne comprend que peu de «grandes» toiles. Ça reste intéressant même pour moi qui ne suis pas un grand amateur de peinture ; je retiens en particulier les explications sur l’analyse des tableaux et de leur évolution, vieillissement des pigments ou réutilisation des toiles.

Il est maintenant plus que temps de manger. On se retrouve chez Wagamama, à deux pas du musée. Une sorte de cantine japonaise européanisée ; on y mange bien et nourissant, même si Nathalie trouve ça un peu en-deça de ses attentes. On se dirige ensuite vers l’hôtel pour poser nos bagages et nos fesses et faire une petite sieste.

On ressort en fin d’après-midi pour faire un tour dans le quartier rouge avant l’affluence de viande soûle du samedi soir. Un peu décevant du coup, ça manque d’animation. Je suppose qu’on ne peut pas tout avoir. On croise un nombre impressionnant de cygnes et de canards sur un des canaux, j’avoue ne pas trop savoir ce qui les attire ici.

On se dirige ensuite vers le quartier commerçant entre la place du Dam et le marché aux fleurs ; pas grand chose à y voir à cette heure-ci, les magasins ferment tôt. On se pose dans un bar le temps d’une bière avant d’aller dîner dans un des nombreux restos argentins du centre ville. Repus, on rentre se coucher pour récupérer de notre (trop) courte nuit et de notre journée de balade.

Dimanche matin. Le temps tourne au gris clair et pluvieux. On se pose dans une sorte de Starbuck néérlandais (chaleureux avec des jus de fruits bio) pour le petit déjeûner ; on en ressort calés sous un soleil retrouvé. On s’embarque pour une balade en bâteau sur les canaux ; enfin une activité reposante ! 🙂 Ça nous donne surtout un aperçu assez synthétique de la ville et des quartiers qu’on n’aurait pas eu le temps de visiter en deux jours.

Malheureusement le soleil a décidé de bouder pour de bon en nous voyant embarquer. On passera le reste de la journée sous les nuages, avec par moments un peu de pluie ou de vent.

On commence à penser à acheter deux-trois souvenirs. D’abord un petit passage au marché aux fleurs, avant de manger à proximité. On s’arrête à La Place, une sorte de grand self multi-culturel qui semble occuper un pâté de maisons à lui seul. On y prend une soupe nourrissante et un grand sandwich ma fois pas mauvais du tout. Une adresse à retenir. 🙂

On passera ensuite le plus clair de l’après-midi à se balader en ville et à faire les boutiques, où on n’achètera pas grand chose à part du fromage (slurps). Une petite pause dans un bar au milieu pour se détendre un peu les jambes et prendre un vin chaud. On se dirige ensuite vers la gare pour prendre le train du retour.

Arrivée à Paris à tard du soir, après un week-end à la fois tranquille et fatigant ; c’est qu’on n’a pas l’habitude de marcher toute la journée. 😉