Ce matin, marché de produits locaux à Marquay. Comme on peut s’y attendre, le marché est à l’échelle du village : 6 ou 7 étals entourent une petite placette. Pas mal de produits tentants, des tomates magnifiques, tout un tas de morceaux de canard ; malheureusement on n’est pas vraiment équipés pour ramener des produits frais en voiture, sans même parler de les conserver pendant deux jours.

Ensuite, comme je l’ai dit hier, direction Lascaux ! Mais d’abord, on s’arrête à Montignac, à une paire de kilomètres de la grotte. Le temps de prendre un verre (il fait très chaud !) et de faire quelques pas sur les berges de la Vézère, puis on songe à manger. Il se trouve que le frère de notre ami Pascal y tient un restaurant ; du coup, le choix est vite fait. Terrasse sur la Vézère, pizzas à la pâte légèrement briochée tout comme il faut dans les pays chauds, un petit rosé… le bonheur.

On se dirige ensuite vers la grotte. Enfin, la reproduction, puisque la véritable grotte est fermée au public depuis une cinquantaine d’années. La raison : les visiteurs amenaient avec eux des bactéries qui faisaient pousser des lichens ou des algues sur la paroi (pas trop grave, ça se soigne aux antibiotiques) et, plus grave, de l’humidité et du gaz carbonique, qui entrainent la formation de calcite (aucun risque dans la réplique, dont les parois sont en ciment et pas en calcaire).

Visite guidée dans une ambiance un peu «usine à touristes» : la visite elle-même dure 40 minutes en 4 parties (une salle sur l’histoire de la grotte, une sur les techniques de peinture et les deux parties de grotte reproduites), pour une visite toutes les 10 minutes, tout est donc chronométré serré. Très intéressant malgré tout, tant en ce qui concerne les techniques (utilisation du corps humain comme pochoir, projection des pigments, parfois toxiques, par le souffle…) que les oeuvres elles-mêmes. Certaines sont plus ou moins stylisées, d’autres d’un réalisme saisissant (notamment le grand taureau), d’autres encore ne se révèlent que sous le bon éclairage (utilisation du relief de la paroi pour figurer certaines parties des animaux)… On regrette, sinon de pouvoir accéder à l’original, du moins de ne pas avoir plus de temps pour en profiter et que l’intégralité n’ait pas été reproduite. Mais les bonnes choses ont une fin, et nous voilà ressortis en plein cagnard.

Retour à l’hôtel, sieste, glandouille, repas rapide au snack voisin, partie de billard. J’ai fini les Trois Mousquetaires et attaqué un San Antonio.